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Nouvelle Publication SUAL dans 𝘌𝘶𝘳𝘰𝘱𝘦𝘢𝘯 𝘈𝘥𝘥𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘙𝘦𝘴𝘦𝘢𝘳𝘤𝘩 sur les facteurs de risque de mésusage de substance chez les internes en santé lyonnais

L'équipe du SUAL (Julia de Ternay & Benjamin Rolland) participent au groupe BASIL (Baromètre Santé des Internes Lyonnais) qui évalue l'état de santé des internes en santé (médecine, pharmacie, odontologie) à Lyon.


Ici une publication qui a cherché les facteurs individuels et liés aux conditions de travail expliquant les mésusages de substances chez les internes lyonnais.




Résumé (traduit en français)


Introduction : L'abus de substances psychoactives nuit considérablement au fonctionnement psychosocial et est associé à de nombreux facteurs environnementaux, y compris les conditions de travail. Nous avons étudié l'influence des conditions de travail et d'autres déterminants sur le risque d'abus de substances chez les professionnels de la santé de la ville de France dont le nom n'a pas été divulgué pour des raisons de confidentialité.


Méthodes : Nous avons mené une enquête en ligne auprès des internes en médecine, en odontologie, et en pharmacie de Lyon, du 30 mai 2022 au 15 juillet 2022. Les participants ont indiqué leur âge, leur sexe, leur spécialité de résidence et leurs conditions de vie et ont répondu au questionnaire français sur le contenu du travail, au test d'identification des troubles liés à l'utilisation de l'alcool - consommation et à des questions sur leur consommation actuelle de tabac, d'alcool et de drogues illicites. Nous avons construit des graphes acycliques dirigés pour modéliser l'effet des conditions de travail sur le mésusage de substances et les avons utilisés pour effectuer des régressions logistiques multivariées.


Résultats : Parmi les 1 936 internes de la subdivision de la ville dont le nom n'a pas été divulgué pour cause de révision, 904 (46,7 %) ont répondu à l'enquête. Parmi eux, 54,0 % ont fait un usage abusif de l'alcool, 23,7 % du tabac et 34,5 % des drogues illicites. Le fait de travailler plus de 48 heures par semaine n'était pas associé à une quelconque consommation abusive de substances. Un faible soutien social au travail prédit la consommation de drogues illicites (aOR : 1,49, 95% CI [1,04 ; 2,13]). Comparativement aux résidents en médecine générale, les résidents en psychiatrie avaient plus de chances de déclarer un mésusage de tabac (aOR : 2,28, 95% CI [1,14 ; 4,58]) et de drogues illicites (aOR : 2,51, 95% CI [1,33 ; 4,74]). Les résidents en pédiatrie et en pharmacie avaient moins de chances de déclarer un mésusage d'alcool (aOR : 0,42, 95% CI [0,21 ; 0,84] et OR : 0,53, 95% CI [0,28 ; 0,98], respectivement).


Conclusions : L'environnement social au travail a un impact significatif sur le risque d'abus de substances chez les internes en soins de santé, tout comme d'autres facteurs, tels que la spécialité de santé des résidents. Ces résultats contribuent à l'élaboration de politiques institutionnelles et de programmes de soutien appropriés pour améliorer le bien-être des résidents en soins de santé.



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